Dimanche 8 mai 2022

En parallèle de son exposition Peindre avec le bois visible jusqu’au 8 mai à l’Abbadiale, Damien Dupuis propose des ateliers de dessin d’observation en plein air pour adultes et pour enfants. Pour ce stage, l’artiste vous invite à amener vos propres matériaux aussi insolites soient-ils afin de questionner les logiques de l’outil, de la matière, du support et du geste.



Tarif : 40€ – Frais d’inscription 10€ inclus

Nombre de participants : de 3 à 8 personnes

Horaires : 10h à 13h.

Public : Adultes débutants ou initiés

Vous êtes invité·e à rester déjeuner avec l’artiste et les autres stagiaires à l’issue du stage sur le principe de l’auberge espagnole.

 

Contenu de l’atelier

L’artiste vous propose d’explorer différents axes et techniques de dessin :

Th Rousseau

 1. Le dessin de figuration

Faire oublier l’artifice du métier de dessinateur, se relier sur le simple trait, la notation aussi exacte que possible. Traits menus, ponctuation, hachures pour calquer le paysage, le fouillis d’un feuillage, se transformer en herbe dentelée, en feuillage, en roc, en écorce… Mimer non seulement l’aspect mais l’allure.

 

Rembrandt

2. Le dessin de suggestion

Le dessin vise non plus à représenter mais à évoquer, à suggérer. On accentue, on surligne ce qui frappe. Le trait est mordant ou puissant ou dur ou tendre.

 

Gros

3. Vitesse et sonorité

Le dessin achevé parait immobile, rien ne peut plus bouger que par dégradation alors qu’il a été engendré par un mouvement vivant dont il garde  l’empreinte, la vitesse et l’intensité du geste créateur y sont visibles. Le dessin n’est que le sillage issu de la main en mouvement.

 

La Anunciación, Raphael Santi, 1503

4. Le dessin de construction

Le règne de l’intelligence et du pouvoir d’abstraction L’homme conforme la nature à sa constitution mentale. Il cherche l’harmonie des proportions, la ligne de beauté par un exercice aisé.

 

Botticelli

5. Tendresse du graphisme

La courbe répond à la contre courbe en un rythme aisé, enveloppant, simple comme la vie où l’oeil glisse sans se blesser sur une aspérité.

 

Graf

6. Cruauté du graphisme

Le trait change de direction par des angles secs et saccadés. La ligne n’est plus une adhésion et une caresse, elle est abrupte, elle s’arrête à ce qui coupe, griffe pique et déchire. La couleur est intense.

 

Niaux

7. Le contour

Une vraie frontière qui détache le sujet du milieu ambiant et l’y découpe en silhouette pour mieux faire apparaître sa masse.

 

 

Le nombre de participants étant limité, il est nécessaire de s’inscrire.